Jours 62 et 63 - Oslo

Mercredi 8 juin
Deuxième jour en Norvège et des complications pointent déjà le bout de leur nez.
En Norvège, certaines routes sont payantes. Mais à la place des péages, il y a des portiques scannant les plaques d'immatriculation. Ce système est malin puisqu'il évite les goulots d'étranglement comme on peut en voir en France et le trafic reste fluide. Pour payer, il y a deux solutions. La première permet de recevoir une ristourne, mais nécessite de prendre un pass auprès de la société exploitant la route. Et comme en France, des compagnies, il y en a plusieurs. La deuxième solution consiste à s'inscrire sur le site epass24 et d'y enregistrer son véhicule ainsi qu'une carte bancaire afin que le paiement soit automatique. C'est simple, agnostique de l'exploitant et valable dans tous les pays scandinaves. Nous avons choisi cette solution et avons fait les démarches d'inscription avant d'entrer sur le territoire. Mais, malgré les portiques passés, aucun paiement n'a été réalisé... On va attendre quelques jours et s'il n'y a toujours pas de paiement, il faudra contacter la compagnie.
Deuxième complication : la lessive. Comme en Suède, les laveries en libre-service se comptent sur les doigts de la main. La raison : chaque immeuble possède une buanderie réservée aux habitants. Ceux-ci doivent réserver un créneau pour l'utiliser. Par conséquent, cela rend l'excuse "je ne peux pas, j'ai lessive" socialement valide dans ces pays.
Sous peine de se promener tout nu, il fallait que nous en fassions une. Mais au vu de la quantité de linge sale accumulé et le temps humide, le lavage à la main n'était pas une option. Nous avions donc le choix entre passer une nuit au camping pour bénéficier des installations, ou se rendre directement à Oslo et aller à l'un des rare lavomatique du pays. Vu les prix d'une nuit dans les campings aux alentours d'Oslo et de crainte de ne pas y trouver de sèche-linge, nous avons privilégié la deuxième solution.
Est-ce que c'était le bon choix, nous l'ignorons encore, les déconvenues se sont enchaînées. En arrivant à Oslo, nous avons eu la surprise de passer sous des péages alors que le GPS nous disait qu'il n'y en aurait pas, et nous ignorons toujours combien ils nous ont coûtés. De plus, le lavomatique étant proche du centre, le stationnement était hors de prix : 5€ pour une heure. Une fois sur place, nous nous sommes rendu compte qu'il n'y avait pas de grosses machines. Nous avons donc dû en faire 3 de 8 kg. Pour payer, il fallait utiliser une application et, malgré l'aide d'une gentille dame, il nous a bien fallu 30 minutes à trouver comment l'utiliser. Une fois les machines lancées, il ne nous restait que 20 minutes de stationnement. Nous les avons passé à nous promener, fuyant la chaleur suffocante du local. Ensuite, nous nous sommes séparés, je suis parti chercher une place plus abordable tandis que Pauline est restée s'occuper du linge. Je me suis tellement éloigné que je suis repassé sous un péage. Mais au moins, la place était gratuite ! Cette aventure, qui nous a pris une grande partie de l'après-midi, s'est conclue avec un linge sec et le péage repassé 2 fois, une fois pour retourner à la laverie et une autre pour sortir d'Oslo.
Pour la soirée, nous nous sommes trouvé un lieu dans les hauteurs, surplombant Oslo et un lac qui servait de réserve d'eau potable.


Nous y avons rencontré deux Allemands très sympathiques, un père et son fils, qui ont été nos voisins pour la nuit. Ils étaient sur le chemin du retour de leurs 3 semaines passées sur les routes norvégiennes et se sont arrêtés pour visiter Oslo le lendemain. Le père, un grand fan du pays, a partagé avec nous l'expérience acquise pendant les 6 séjours qu'il y a fait. Il nous a notamment mis en garde sur le coût de la nourriture (on a beau être au courant, ça fait toujours quelque chose quand on apprend que 4 pommes coûtent 3,50€), l'application stricte du code de la route (le moindre km/h au-dessus de la limite autorisée est passible d'une amende salée, pareil pour le parking) et l'éloignement entre les stations essence dans le nord.
Jeudi 9 juin
Pour éviter les péages urbains, nous avons décidé de nous rendre en ville à vélo. En arrivant devant l'office de tourisme, nous avons trouvé un groupe avec un guide portant une pancarte "Free tour in english" (pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare : visite guidée gratuite en anglais) auquel nous nous sommes joints. La visite était vraiment sympa et le guide nous a livré tout un tas d'anecdotes rigolotes.
























Après le déjeuner, nous avons été voir la cathédrale le palais royal et le parc de Vigeland qui abrite les œuvres du sculpteur du même nom.














Nous avons ensuite pris nos vélos pour retrouver Sully. Si vous avez été attentifs, vous vous souviendrez que nous nous étions garés dans les hauteurs. On en a donc chi* pour le retour.
Ainsi se termine notre visite d'Oslo. Nous avons apprécié cette ville au milles statues et nous aurions pu y rester plus longtemps. Mais la batterie est vide, nous devons donc reprendre la route.
À bientôt 😘